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La réforme de la formation des enseignants est inacceptable, le maintien de l’existant aussi : Abrogation de la masterisation !
Des groupes de travail continuent de se tenir autour de la réforme dont le changement principal consiste en la passation du concours en fin de 3e année (au lieu de la 5e année). Les principales modifications des statuts de corps ainsi que les maquettes des concours ont été présentées ces derniers jours.
Mais cette « réforme » charrie de nombreuses attaques :
– Un concours qui ne donne pas accès au statut de la Fonction publique. Les lauréats seront en effet étudiants alternants de M1, « gratifiés » à 900 euros ! Ils seront cependant « nommés » dès leur M1 dans une académie. Donc des déménagements lointains avec un revenu de misère pour une année non cotisée, non prise en compte dans l’avancement.
– Un barrage supplémentaire post-concours puisque le passage de M1 en M2 pourra être interdit. Le concours ne donne donc pas de droit accès à la fonction publique, même pour être fonctionnaire stagiaire !
– L’inégalité devant le concours de PE : création de licences spécifiques, dites PPPE, qui ne conduisent à aucun master mais qui dispensent de passer les épreuves d’admissibilité.
– Des exigences de préparation qui ne peuvent que décourager, ainsi les 16 programmes d’histoire/géographie du CAPES (à préparer durant la seule année de L3 l’année prochaine) !
– Un « engagement » de quatre ans post-titularisation, alors même que, comme auparavant, l’État n’assure qu’une seule année de formation professionnelle initiale, lors de l’année de fonctionnaire stagiaire.
– La formation professionnelle initiale, actuellement assurée en INSPÉ, pourrait être transférée à n’importe quelle structure, y compris privée, possibilité ouverte par la formule « organismes de formation ».
Ni réforme Belloubet-Retailleau, ni maintien de l’existant ! Abrogation de la masterisation !